PIASA organise le jeudi 29 juin la dispersion de l’ensemble de la collection d’une esthète passionnée du grand style français qui associe avec maîtrise plusieurs époques et influences.
Inspirée des palazzo italiens, du grand style français du XVIIIe siècle, mais également des créations anglaises regency, cette vente rassemble une multitude de meubles, objets et œuvres d’art exceptionnels à l’image de cet ensemble de biscuits noir dit Black Basalt signé Wedgwood & Bentley, de ces deux bibliothèques à vantaux en bois de violette et palissandre, de ce grand tapis (8 x 5,5 m) tissé à la manufacture royale d’Espagne ou bien encore de ces encres sur papier en provenance de Chine.

L’entrée spectaculaire est composée d’un sol en trompe l’œil figurant un damier, de deux colonnes peintes à l’imitation des cannelures, flanquées de deux consoles en acajou, attribuées à Bellangé, et sur lesquelles se dresse une collection rare et unique de black basalt en partie XVIIIe . Puis, nous pénétrons dans le salon aux teintes chaudes, tapis grandioses à motifs géométriques de facture espagnole, assisses garnies de taffetas et étoffes, dont une paire de fauteuils Louis XV de très grande qualité sculpturale, un canapé double de la Maison Descours, qui permet de profiter de cet espace en totalité. Pour le mobilier, une exceptionnelle paire de bibliothèques Louis XV, au mur un décor peint rehaussé de boiseries géométriques dorées supporte deux portraits, celui du Duc du Maine et un portrait de dame par Marianne Loir. L’ensemble est sublimé par du mobilier Empire, des objets d’art asiatiques en bronze et laque.

La salle à manger aux boiseries crème à fleurettes est aménagée en son centre d’une table d’époque Empire en acajou et des chaises d’après le modèle de la Villa Borghèse livrées par Lucia Landucci ; côté argenterie, on remarque 4 flambeaux XVIIIe signés de l’orfèvre Marc-Antoine-Noel Leroy. Enfin, le salon d’été se distingue par son décor fleuri, agrémenté de mobilier italien et d’un exceptionnel lustre en bois. Au mur, quatre papiers peints chinois du XIXe siècle viennent compléter l’accrochage.

CHINE - XIXe siècle
Suite de quatre papiers peints
Estimations : 6000 / 8000 €