Tyburn Foundation présente Quiet Grounds, une exposition collective organisée chez PIASA pendant la semaine d’Art Basel Paris, mettant à l’honneur des œuvres issues de résidences en Italie et au Zimbabwe au printemps et à l’été 2025.
L’exposition réunit des œuvres récentes de Michele Mathison, Driaan Claassen, Mbali Tshabalala et Driaan Claassen.
Horaires d’ouverture
Vendredi 17 octobre 2025 : 10h – 18h
Samedi 18 octobre 2025 : 10h – 18h
Lundi 20 octobre 2025 : 10h – 21h
Mardi 21 octobre 2025 : 10h – 18h
Mercredi 22 octobre 2025 : 10h – 18h
Fondée début 2025 par la collectionneuse et ancienne galeriste Emma Menell, Tyburn Foundation soutient les artistes africains en début et milieu de carrière à l’échelle internationale, dans la continuité de l’héritage de la Tyburn Gallery.
Dans l’espace de résidence de Tyburn à La Foce, dans la vallée de Niccone, en Ombrie (Italie), Michele Mathison poursuit son exploration du symbolisme et des héritages multicouches d’un lieu. Dans Perch, une sculpture en bronze, il réinvente l’aigle pêcheur africain – un rapace emblématique d’Afrique australe figurant sur les emblèmes nationaux du Zimbabwe, de la Zambie et du Soudan du Sud, symbole d’identité, de résilience et d’équilibre écologique. Dans les cosmologies africaines, cet oiseau est considéré comme un médium spirituel, un messager entre les mondes. Perch reflète la pratique plus large de Mathison, où les formes du quotidien deviennent objets de réflexion, mêlant fragments d’histoire culturelle ancienne et symboles contemporains, perturbant silencieusement les récits occidentaux. Dans le cadre de sa résidence, Mathison réalise également Verso il Cielo, une installation publique de grande envergure inspirée par la sérénité du lieu et son lien avec le ciel.
Michele Mathison ©Andrea Adriani
La résidence de Driaan Claassen s’est déroulée à Civitella Ranieri, un château du XVe siècle situé en Ombrie, dans le cadre de la bourse affiliée à la Tyburn Foundation. Là, Claassen a élargi son exploration de la conscience et de la psyché humaine, s’aventurant pour la première fois au-delà de la sculpture pour expérimenter la peinture.
Dans ses nouvelles œuvres, des étendues de couleurs superposées sont ponctuées de lignes esquissées et de pigments dégoulinants, créant une tension entre fluidité du geste et formes abstraites aiguisées, rappelant les structures de ses sculptures. Ces peintures approfondissent son intérêt pour la matérialité, la forme et la résonance émotionnelle.
Driaan Claassen ©Marco Giugliarelli
Au Zimbabwe, Primrose Panashe Chingandu et Mbali Tshabalala ont été accueillies à Chitungwiza par l’artiste Admire Kamudzengerere, dans le cadre d’une collaboration entre la Tyburn Foundation et Animal Farm Artist Residency. Les deux artistes ont approfondi leur pratique grâce à une formation intensive en gravure, tout en expérimentant différentes disciplines.
Mbali Tshabalala ©David Brazier
Pour Chingandu, cette résidence fut un moment de renouveau spirituel et créatif. Plongée dans la vibrante communauté artistique zimbabwéenne, elle a renoué avec l’essence de sa pratique, nourrie par les échanges quotidiens avec d’autres artistes et mentors. Ancrées dans son exploration continue de l’identité, du but et de la présence – exprimée à travers des compositions stratifiées mêlant récits culturels et autobiographiques – ses nouvelles œuvres explorent l’interaction entre expérience personnelle et poids spirituel du moment présent. Bien que la gravure ait constitué le socle de la résidence de Tshabalala, sa pratique s’est rapidement élargie à la peinture aux pigments d’argile, à la gravure sur bois, au collage, à l’impression manuelle, à la photographie et à l’encre. Influencée par les paysages, les marchés et les couchers de soleil du Zimbabwe, sa palette a évolué vers des tons plus terreux, tout en s’inspirant des sensibilités locales liées au tabou, au rituel et à la résilience collective. Le corpus d’œuvres qui en résulte aborde la migration spirituelle, l’invocation ancestrale et la résilience urbaine, poursuivant son exploration de la manière dont la féminité africaine et la mémoire occupent l’espace dans des villes marquées par la rupture postcoloniale.
Primrose Panashe Chingandu ©David Brazier
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Emma Menell, fondatrice et directrice : [email protected]
Alessandra Olivi, responsable des programmes : [email protected]