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Vente Editions le 11 décembre 2019

15 novembre 2019

Dynamisée par les très belles adjudications de la dernière vente consacrée aux Éditions qui totalisa plus de 500 000 euros le 26 juin 2019, la maison PIASA présente, le mercredi 11 décembre 2019 à 15h, une sélection d’œuvres réalisées par les artistes parmi les plus importants du XXe siècle. 


La polarité de cette nouvelle sélection indique assez nettement l’effervescence et la diversité des scènes artistiques qui se développe, à partir de l’immédiate Après-guerre, de part et d’autre de l’Atlantique. La première partie de cette vacation présentera un ensemble d’une cinquantaine de gravures au sein d’un catalogue : « Sam Francis – Gravures »

L’artiste installé à Paris dans les années 1950 / 1960 sera de nouveau présenté dans l’écran du 118 rue du faubourg Saint-Honoré. Cette vacation présentera un panel riche allant de la lithographie, à l’eau-forte en passant par la sérigraphie. Le second catalogue de cette vacation mettra logiquement en lumière l'intimité des liens que la Maison de vente PIASA a su maintenir avec la gravure moderne et contemporaine. 

Cette vente débutera avec une magnifique collection de céramiques de Picasso avec un ensemble de 17 céramiques de Picasso. Les Américains seront aussi à l'honneur dans le cadre de cette vente avec une œuvre de Jean Michel Basquiat, "Cabeza" estimée entre 70 000 et 90 000 euros, inédite sur le marché parisien, un ensemble d'estampes de Robert Longo, Frank Stella ou encore Robert Indiana. 

Logique prolongement de l’intimité des liens que la maison de vente a su maintenir avec la création contemporaine, cette vacation met également en lumière la gravure contemporaine avec des artistes toujours très actifs tels que Roberto Longo, Giuseppe Penone, ou encore Alex Katz et Thomas Ruff, Daniel Arsham, Banksy.


FOCUS / Sam Francis (1923-1994) : Gravures 

Sam Francis (1923-1994)


SFE-075 RC, Trietto 2 – 1991

Aquatinte en couleurs sur papier Fabriano, toutes marges

Signée et numérotée 22/66

Edition à 66 exemplaires numérotés 

 97,2 x 135,3 cm


Estimation : 4 000 / 6 000 euros

Dans le cadre de sa vente semestrielle dédiée à l’Édition, la Maison PIASA a l’honneur de présenter une sélection exceptionnelle de cinquante estampes présentant le travail de Sam Francis. Au travers de magnifiques lithographies, sérigraphies et eaux fortes, elle met efficacement en lumière la totale implication de l’artiste dans la discipline exigeante qu’est la gravure. 


Sam Francis (1923-1994)


SFE 081 RC – 1992

Eau-forte en couleurs sur papier vélin, signée et numérotée 27/38

Edition à 76 exemplaires

91,5 x 100,4 cm


Estimation : 4 000 / 6 000 euros


A l’âge de 20 ans, une longue convalescence faisant suite à un accident d’avion pousse le jeune Sam Francis vers ses premières expérimentations picturales. 

Après cet épisode fondateur, la pratique de l’art correspondra à une véritable thérapie. Deux ans plus tard, la fréquentation des œuvres de Klee, Picasso, Miro et surtout du Greco l’enjoint à suivre un enseignement à l’Université de Berkeley dès 1948. C’est à Zurich, en 1960, que l’artiste réalise sa première série de lithographies avec l'imprimeur Emil Matthieu. Ce médium correspond à l’esthétique d’un Sam Francis prenant plaisir à superposer les couches de couleurs et à explorer la transparence de l’encre. 

La relation de Sam Francis avec la pierre lithographique relève de la mystique. Elle semble être l’unique médium par lequel ses rêves peuvent prendre forme. Élément central dans son Œuvre, le blanc du papier devient progressivement un sujet à part entière allant jusqu’à repousser à la marge les formes colorées. 

Après avoir travaillé dans plusieurs ateliers de gravure à travers le monde, il ouvre le sien (« The Litho Shop ») en 1970 à Santa Monica afin de pouvoir maîtriser tous les aspects de la production. Trois ans plus tard, l’artiste se confronte à l’eau-forte. Mais cette expérience n’atteint pas l’intensité de son rapport à la pierre lithographique. Les œuvres proposées à la vente sont majoritairement de grandes tailles voir monumentales. 

Ces dimensions, souvent plus d’un mètre de largueur, augmentent leur puissance expressive et traduisent l’importance que ce médium avait acquis dans la production de l’artiste.

Sam Francis (1923-1994)


SF 345 ou Sans titre – 1991

Lithographie en couleurs sur papier vélin, signée et justifiée "AP"

Edition à 50 exemplaires

118,1 x 76,2 cm


Estimation : 3 000 / 4 000 euros

 

EDITION / Sélection 


La sélection proposée par le département Edition de PIASA propose un panorama quasi complet du foisonnement artistique du XXe siècle et ce des deux côtés de l’Atlantique. Dans le cadre de cette vente, un focus est proposé autour d’une vingtaine de céramique (plats, assiettes, cruches…) réalisées par Pablo Picasso. 

Avec des œuvres des new-yorkais Andy Warhol, Jean Michel Basquiat et Daniel Arsham et d’autres signées par Robert Indiana originaire de New Castle en Indiana et par Frank Stella, né à Malden dans le Massachusetts, la production américaine est particulièrement bien représentée. 

Parallèlement à ces grands noms de l’Histoire de l’art et à l’image de l’engagement de PIASA pour la création d’aujourd’hui, des artistes tels que Katz, Ruff, Penonne, Arsham ou encore l’artiste français Bernard Venet.


Pablo Picasso (1881-1973)

Un ensemble d’une vingtaine de céramiques


En 1946, le hasard d’un itinéraire méditerranéen amène Picasso a visiter l’exposition annuelle des potiers de Vallauris. La plasticité du matériau et le processus quasi magique de la transformation par la cuisson au four persuadent le peintre de se lancer dans cette technique. Il fait la rencontre de Georges et Suzanne Ramié et commence à travailler dans leur fabrique Madoura. 


Pablo Picasso (1881-1973)


Corrida verte - 1949 (Ramié 81)

Plat rectangulaire en terre de faïence blanche à décor aux engobes et gravé au couteau

Porte la mention "Edition Picasso"

Edition à 500 exemplaires, 30,6 x 37 cm.


 Estimation : 8 000 / 12 000 euros

Constituant un pan considérable de son œuvre, les quelques 3 500 pièces qu’il réalise jusqu’en 1971 sont désormais estimées à leur juste valeur.  Cette production se situe, elle aussi, à la confluence d’inspirations plurielles, majoritairement issues du bassin méditerranéen. Prolongeant l’iconographie de la tauromachie très abondante dans sa peinture et ses dessins depuis les années 1930, Pablo Picasso se sert des formes rondes et ovales des céramiques pour figurer l’espace de l’arène. Symbole de l’hispanité, ce thème traduit dans les années 1950-1970 la nostalgie d’un pays dont l’artiste est privé à cause de la présence despotique du régime francisque.

Pablo Picasso (1881-1973)


Taureau dans l'arène - 1948, (Ramié 80)

Plat rectangulaire en terre de faïence blance à décor aux engobes et gravée au couteau

Porte les mentions "CR" et "Edition Picasso"

Edition à 450 exemplaires


Estimation : 8 000 / 12 000 euros

Au sein du bestiaire picassien, les chouettes et les hiboux occupent une place tout à fait particulière. Fasciné par cet animal nocturne renvoyant aux thèmes antiques, Picasso n’aura de cesse de le figurer dans ses fresques (La Guerre et la Paix dans chapelle de Vallauris), dans ses peintures et sculptures ainsi qu’en céramique comme à la surface de ce cruchon mis en vente par PIASA. Éminemment ambivalent, ce thème iconographique a fait l’objet d’une exposition au Musée national Pablo Picasso en 2016.

Pablo Picasso (1881-1973)


Cruchon Hibou - 1955, (Ramié 293)

Pichet tourné en terre de faïence blanche, décor aux oxydes gravé au couteau sur émail blanc, noir, bleu, brun

Edition à 500 exemplaires

Dimensions : 27 x 13 cm


Estimation : 8 000 / 12 000 euros



Pablo Picasso (1881-1973)


Visage à la grille - 1956, (Ramié 352)

Plat rond en terre de faïence blanche, décor à l'engobe sous couverte partielle au pinceau

Numéroté 85/100 au dos

Diamètre : 42 cm


Estimation : 8 000 / 12 000 euros


Jean-Michel Basquiat (1960-1988)

D’origine portoricaine et haïtienne, né en 1960 à Brooklyn et mort à New York en 1988 à la suite d’une overdose à l’âge de vingt-sept ans, Basquiat appartient à une génération de graffiteurs qui a brusquement émergé à New York à la fin des années 1970. Auteur d’une œuvre de plus de 2 000 dessins et peintures, Jean-Michel Basquiat a traversé la scène new-yorkaise à l’allure d’un météore disloqué. Produit d’une culture américaine urbaine fortement impactée par les violences sociales et ethniques, l’artiste est l’un des acteurs qui permirent au Street Art d’entrer dans les salles des musées. Immédiatement identifiable, sa peinture est le lieu de l’émergence d’un répertoire iconographique nouveau et d’un style qui inspira de nombreux artistes jusqu’à aujourd’hui. Dès 1976, à peine âgé de 16 ans, le jeune homme intrigue le milieu artistique de l'East Village en graffant les murs des rues à proximité des galeries de Manhattan sous le pseudonyme de SAMO (Same Old shit). Après plusieurs projets et collaborations (musique, cinéma…), sa peinture fait l’objet d’une première exposition dans la galerie d’Annina Nosei à Soho puis en 1980 dans la galerie Larry Gagosian à Los Angeles. Sur un fond jaune, au centre de cette sérigraphie numérotée à 85 exemplaires, le personnage est schématiquement représenté. Les larges traits noirs partant de son crâne évoquent la chevelure de l’artiste qui se hisse au grès des portraits et des photographies publiés dans la presse au rang de symbole. Très lisiblement inscrit sur la poitrine du personnage, le mot « Aopkhes », récurent dans l’œuvre de l’artiste, fait référence à la culture de l’ancienne Égypte, source de fascination. Depuis le décès prématuré de l’artiste en 1988, son œuvre, exposée partout dans le monde, a été hissé au rang d’icône de l’Art contemporain. Près de 10 ans après l’exposition du Musée d’art moderne de la ville de Paris – la première de cette envergure pour l’artiste sur le sol français - le récent accrochage à la Fondation Louis Vuitton (2018-2019) a attiré plus d’un demi-million de visiteurs. Le caractère emblématique de l’œuvre de Basquiat touche le public mais également les collectionneurs du monde entier. En salle de vente, le record pour cet artiste a été atteint à New-York en mai 2017 avec une adjudication frôlant 100 millions d’euros.


D'après Jean-Michel Basquiat (1960-1988) 

Cabeza, issue du Portfolio II - 1982 / 2005 

Sérigraphie en couleurs sur papier Saunders Hot Press watercolour, 

numérotée /85 au crayon, 

porte le tampon de l'Estate et la signature de l'exécuteur testamentaire Gerard Basquiat au dos 

139 x 101 cm 

Estimation : 70 000 / 90 000 euros


Robert Indiana (1928-2018)


L’œuvre de Robert Indiana, décédé en 2018 à l’âge de 89 ans, est parvenu à se hisser au rang d’icône de l’Art contemporain. 

Si elle a considérablement contribué à son succès public, sa série « Love » ne peut pas résumer à elle-seule une carrière longue de plus de soixante ans comme le titre de la rétrospective que Barbara Haskell organisa en 2013 au Whitney Museum de New York : « Au-delà de LOVE ». 

Elle en constitue néanmoins un jalon essentiel. Figure du Pop Art américain, Robert Indiana s’installe à New York en 1954 après ses études à Londres. Il expose la série “Love” en 1966 à la Stable Gallery à New York. Elle sera suivie par une sculpture installée dans le Love Park de Philadelphie. 

Aboutissement de dix années de travail, ce qui ne tarde pas à devenir une icône moderne interroge le rôle que l’écriture peut, après l’expérience cubiste, joue dans l’art. Il déclinera cette image en estampe comme celle présentée à la vente avec une estimation comprise entre 15 000 et 20 000 euros.

Robert Indiana (1928-2018)


Heliotherapy Love – 1995

Sérigraphie sur velin épais, signée, datée et numérotée

94 x 94 cm


Estimation : 15 000 / 20 000 euros


Zao Wou-Ki (1920-2013) 

Authentique pont lancé entre Orient et Occident, la carrière du peintre Zao Wou-ki naturalisé français en 1964 est un long cheminement partant d’une figuration inspirée par la peinture traditionnelle chinoise vers une abstraction gestuelle à caractère métaphorique. Édité à 90 exemplaires, l’eau forte proposé à la vente par PIASA est emblématique d’une esthétique où la matière déposée sur la surface devient le vestige d’un mouvement par définition éphémère.


Zao Wou-Ki (1920-2013)


Issue de La peau des choses - 1968, (Agerup 187)

Eau-forte et aquatinte en couleurs sur papier vélin, toutes marges

Signée, datée "68" et numérotée 113/114


Estimation : 3500 / 4 000 euros

 

Zao Wou-Ki (1920-2013)


Sans titre - 1963, (Agerup 154)

Eau-forte et aquatinte en trois couleurs, toutes marges

Signée, datée "63" et numérotée 86/90

Imprimée et publiée par l'Atelier Lacourière et Frélaut, Paris

76 x 56 cm


Estimation : 3 000 / 5 000 euros


Gerhard Richter (né en 1932)

Formé à l’Académie des Beaux-arts de Dresde, Gerhard Richter s’appuie, dès le début des années 1960 sur la photographie pour alimenter une peinture alors de plein pied dans le réel. Son œuvre est le lieu de la rencontre entre une abstraction (géométrique et gestuelle) et la reproduction de photographies de magazines et de journaux. Cette coexistence pacifique apparaît comme une mise en abîme faisant écho à la profondeur matérielle de la surface.

Gerhard Richter (né en 1932)


Victoria I & Victoria II - 1986 – 2003

Paire de deux lithographies offset en couleurs sur papier plastifié, toutes marges.

Signées, titrées et datées "2003"

Editions à 450 exemplaires non numérotée

Edition Achenbach Art, Düsseldorf

80 x 60 cm


Estimation : 10 000 / 15 000 euros


La gravure contemporaine En proposant à la vente des œuvres d’artistes tels que les new-yorkais Alex Katz (né en 1927) et Robert Longo (né en 1953), l’allemand Thomas Ruff (né en 1958), ou encore l’italien Giuseppe Penone (né en 1947), le département Edition rend manifeste la solidité des liens unissant la maison de vente avec la création actuelle.


Giuseppe Penone (né en 1947) 

Natif du Piémont, l’artiste est associé, au milieu des années 1960, à l’Arte Povera. Des études à l'Accademia Albertina di Belle Arti de Turin lui permettent de se familiariser avec le minimalisme américain, notamment avec les œuvres de Donald Judd et de Robert Morris. Le travail de Penone s'appuie ainsi sur le corps de l'artiste, le contact de son propre corps, les empreintes de son corps et sa relation à la nature. Reflet d’un paysage intérieur, ses œuvres apparaissent comme le vestige d’un processus créateur. Dans le cadre de l’édition 2019 de la FIAC, le palais d’Iéna a accueilli « Matrice di linfa » (« Matrice de sève ») une installation longue de 43 mètres.


Giuseppe Penone (né en 1947)


Images de Pierres – 1993

Lithographie en noir, sur papier BFK Rives filigrané, toutes marges

Signée datée "93" et numérotée 3/24

Tampon à l'encre rouge du Centre d'Edition Contemporaine, Genève au dos

Dimensions de la planche : 111 x 40 cm


Estimation : 1 000 / 1 500 euros


Robert Longo (né en 1953) 


La télévision, le cinéma, les bandes dessinées constituent pour le jeune new-yorkais Roberto Longo un répertoire d’images, de couleurs et de formes. Ses études à l'Académie du dessin de Florence puis au Buffalo State College. L’artiste connaît ses premiers succès dans les années 1980 avec sa série Men in the Cities figurant des hommes et des femmes sur fond immaculé adoptant des positions contraintes, contorsionnées.

Robert Longo (né en 1953)


Men in the cities, Planche 1 – 1990

Lithographie en noir sur papier Arches, toutes marges.

Signée, datée "90", titrée "I" et numérotée ??/48

Edition à 48 exemplaires numérotés et 12 EA

Edition Seibu Department Stores Ltd., Tokyo

Dimensions de la planche : 65,6 x 101 cm


Estimation : 6 000 / 8 000 euros


Bernar Venet (né en 1941) 

La simplicité des courbes des premiers “Arcs”, réalisés par Bernar Venet à partir de 1979, parachève la trajectoire d’une esthétique singulière, continuellement alimentée par la passion de l’artiste pour la mathématique et la géométrie. L’arrachant aux coulisses de l’opéra de Nice où il officiait en tant qu’assistant décorateur, son service militaire conduit l’artiste à la caserne de Tarascon, sous les combles de laquelle il s'aménage un atelier. A la surface de ses toiles, l’abstraction unichrome fait place à une peinture monochromatique où le noir déploie toute sa puissance expressive. De retour d’une mobilisation de près de dix mois en Algérie, Bernar Venet gravite autour de la nébuleuse du Nouveau Réalisme et fréquente la scène niçoise dont César et Arman sont les plus emblématique représentants.

Bernar Venet (né en 1941)


Quatre Arcs – 2017

Eau-forte en noir, signée et numérotée 3/30

204 x 134 cm –  


Estimation : 8 000 / 12 000 euros


Frank Stella (né en 1936) 

Précurseur du Minimalisme et figure de proue, au côté de Joseph Albers, de l’Op Art, Frank Stella se forme à la Phillips Academy d'Andover (Massachusetts) puis à l'Université de Princeton. Il s’éloigne peu à peu de l’Expressionnisme abstrait incarné par Jackson Pollock et Franz Kline pour se rapprocher de la peinture moins lyrique d’un Barnett Newman. En 1959, dans le cadre de l’exposition « Sixteen Americans », le MoMA présente son travail qui fera l’objet, quatre ans plus tard, d’un accrochage individuel. Les années 1970 sont le théâtre de l’apparition d’une facture que certains critiques ont pu rapprocher du graffiti. De plus en plus, les œuvres contiennent des éléments de collage, des morceaux de toile collés sur du contreplaqué et gagnent ainsi en volume. Au cours des années 1990, de Miami à Singapour en passant par Berlin et Toronto, l’artiste réalise des œuvres monumentales destinées à des lieux publics.


Frank Stella (né en 1936)


Had Gadya Series, "Then Came a Fire and Burnt the Stick",


Estimation : 10 000 / 15 000 euros



Frank Stella (né en 1936)


Had Gadya Series, "The Butcher Came and Slew the Ox"


Estimation : 10 000 / 15 000 euros

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Paris mercredi 11 déc. 15:00 Voir les lots

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