Le jeudi 4 juin 2020, dans le cadre de sa première vacation de l’année dédiée au mobilier et aux objets d’art, la maison PIASA propose aux collectionneurs et aux amateurs une sélection de 154 lots (dessins et tableaux anciens, souvenirs historiques, mobilier et objets d’art) datés de la fin du XVIe siècle jusqu’au début du XXe siècle.
La richesse et la diversité des maîtres de l’Italie des XVIe et XVIIe siècle sont évoqués grâce à un dessin attribué à Léandro Bassano (lot 7, est. 1 500 / 2 000 euros), à une étude anatomique à la plume et à l’encre brune signée du peintre florentin Giovanni Bandini (lot 9, est. 3 000 / 4 000 euros) ou encore à une Marie Madeleine pénitente, œuvre d’un artiste romain du XVIIème siècle (lot 10, est. 600 / 800 euros).
La vacation permet de mettre en lumière les carnets de dessins et les croquis qu’Isidore Alexandre Augustin Pils. On y retrouve des études d’intérieurs d’atelier, des études de personnages, plusieurs études d'après des peintures de maître (Allori, Crespi, Titien), une vue du château Saint Ange…Lauréat du prix de Rome de 1838 dans la catégorie peinture d’histoire, le peintre effectuera son séjour à la villa Médicis, alors dirigée par Ingres. Ces carnets sont proposés aux enchères avec des estimations comprises entre 300 et 1 200 euros.
Jacob van HULSDONCK (Anvers, 1582-1647)
Panier de fruits sur un entablement
Estimation : 40000 / 60000 €
L’école hollandaise est brillamment représentée avec cette nature morte peinte sur cuivre par Jacob van Hulsdonck (1582-1647). Estimé entre 40 000 et 60 000 euros, ce Panier de fruits sur un entablement de l’artiste anversois contemporain de Rubens, traduit avec beaucoup de fidélité la virtuosité technique de son auteur. Ce dernier fit de ce genre l’une de ses spécialités et inspira même Frans Snyders.
Les souvenirs napoléoniens sont tous issus d’une même collection particulière. Collection éclectique centrée autour de la figure de l’Empereur, cet ensemble comprend des dessins, argenterie, bijoux et manuscrits.
Un grand dessin d’Hyppolite Bellangé ( lot 68, est. 800 et 1 200 euros) représente Napoléon Ier lors de l’attaque du Col de Somosierra.
Timbale couverte en argent et vermeil gravé sur la panse des "grandes armes impériales"
Estimation : 4000 / 6000 €
Cet ensemble comprend des pièces d’argenterie comme cette timbale couverte en argent et vermeil, estimée entre 4 000 et 6 000 euros et cette bague chevalière en or ornée d’un grenat ovale gravé en intaille aux armes de Caroline Murat réalisée vers 1820 ( est. 6 000 / 8 000 euros).
Caroline MURAT
Bague chevalière en or ornée d’un grenat ovale
Estimation : 6000 / 8000 €
Témoignage éloquent de la période troublée de la Révolution, un brouillon de Napoléon Ier avec ratures et corrections concernant la défense de Marseille après le siège de Toulon fait également partie de cette sélection (lot 102, est. 4 000 / 5 000 euros).
Paire d’armoires en bois noirci et marqueterie
Attribué à Mathieu BÉFORT, dit BÉFORT JEUNE Milieu du XIXe siècle
Estimation : 30000 / 40000 €
Pièce d’exception, cette paire d’armoires en bois noirci et marqueterie en contrepartie d’ébène et laiton gravé est attribuée à Mathieu Béfort, dit Béfort Jeune. Fabriquées au milieu du XIXe siècle, ces deux armoires se composent de trois vantaux articulés. Rinceaux, mascarons, équerres, enfants ailés, têtes de satyre, têtes de bélier, trophées et rosaces : son décor est foisonnant. Mesurant plus de 150 cm de hauteur, chacune des deux armoires est soutenue par huit pieds circulaires. Ce lot rare est estimé entre 30 000 et 40 000 euros. L'expert établi un parallèle entre ces pièces et celles qui étaient dans la collection Wallace.
Une étonnante sélection de neuf automates, principalement réalisés entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, est présentée aux collectionneurs. Signées Gustave Vichy et Léopold
Lambert, certaines pièces recomposent une scène de vie authentique, pleine de saveurs.
